Cépages de Géorgie
La bible du vin géorgien recense plus de 525 cépages indigènes en Géorgie, soit environ un sixième de l’ensemble des cépages du monde. Le gouvernement géorgien parraine le conservatoire ampélographique au centre de recherche scientifique et agricole (LEPL) à Jighaura, au nord de Tbilissi. Les vignobles et les pépinières de ce conservatoire contiennent 437 variétés de vignes géorgiennes indigènes, ainsi que 350 variétés non-géorgiennes. Les chercheurs étudient les variétés indigènes pour mieux comprendre leurs origines, les caractéristiques des raisins, la résistance aux maladies, etc. L’objectif n’est pas seulement de redécouvrir et d’identifier les raisins géorgiens disparus, mais aussi de discerner les meilleurs candidats pour produire des vins de qualité.
Par ailleurs, la Géorgie compte près de 50 000 hectares de vignes, dont 75 % sont plantés en raisins blancs et 25 % en raisins rouges. La plus grande partie des vignobles du pays est plantée dans la région de Kakhétie, dans l’est de la Géorgie, qui est la principale région viticole du pays. Bien que la région compte environ 80 cépages, les deux plus importants sont le Rkatsiteli (blanc) et le Saperavi (rouge).
En plus de ces deux cépages principaux, j’estime qu’on compte 16 autres variétés qui se partagent la quasi-totalité du vignoble. Les autres cépages sont rares, voire très rares au point, parfois, de n’avoir qu’un seul producteur. Les scientifiques essayent de faire revivre le patrimoine viticole de la Géorgie perdu lors de la pandémie de Phylloxéra à la fin du XIXe siècle et suivi par l’exploitation intensive des cépages les plus résistants en URSS.
Ci-dessous, retrouvez la liste des cépages que j’ai traité. Je m’efforcerai de compléter au fur et à mesure de mes découvertes.