Si ce sont les montagnes majestueuses qui vous incitent à visiter la Géorgie, la route militaire géorgienne vous semblera être la route du paradis. Cette artère nord-sud de 200 km relie Tbilissi à la Russie via la ville de Kazbegui (Stepantsminda), où se trouve l’emblématique église de la Trinité de Guerguéti. Conduire (ou plutôt, être conduit) le long de la route militaire géorgienne est l’un des moyens les plus rapides et les plus pratiques de s’immerger dans le Caucase.
Dans ce guide de la route la plus pittoresque de Géorgie, je vous présente les endroits dignes d’une halte.
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Sommaire
- Qu’est-ce que la route militaire géorgienne ?
- Meilleur moyen de voyager sur la route militaire
- Carte des points d’intérêt de la route militaire
- Les points d’intérêt à ne pas manquer sur la route militaire
- Mtskheta
- Le réservoir de Zhinvali & le monument des 300 aragviens
- Forteresse d’Ananuri
- Pasanauri
- La station de ski de Gudauri
- Monument de l’amitié entre la Géorgie et la Russie
- Le col de Jvari
- Eau de la source des travertins
- Le village de Sno
- Église de la Trinité de Guerguéti
- Monastère de Dariali et les chutes d’eau de Gveleti
- Sports extrêmes sur la route militaire
- Excursion sur la route militaire vers Kazbegui
Qu’est-ce que la route militaire géorgienne ?
La route militaire géorgienne a été tracée pour la première fois par les commerçants et les envahisseurs au 1er siècle avant Jésus-Christ. Elle a connu de nombreuses itérations au fil des ans, mais sa fonction de pont terrestre entre la Géorgie et la Russie, l’Europe et l’Asie, est restée la même depuis des siècles.
L’autoroute E117, telle qu’elle est connue aujourd’hui, commence techniquement à 30 km au nord de Tbilissi, juste avant le village de Natakhtari. Autrefois, l’autoroute allait jusqu’à la capitale. La plupart des touristes empruntent la portion de route entre Natakhtari et Kazbegi. Après Kazbegi, l’autoroute continue jusqu’au poste-frontière Kazbegi-Verkhni Lars avant de se terminer à Vladikavkaz, la capitale de l’Oblast russe d’Ossétie du Nord.
À l’origine, cette route était le seul moyen de traverser le Grand Caucase, autrement impénétrable. Aujourd’hui, en empruntant la route, vous pouvez encore voir des tours de guet et des cachettes taillées dans les falaises rocheuses qui s’élèvent sur l’accotement.
Dans les années 1780, un millier de soldats ont été chargés de transformer l’étroite piste pour chevaux en une route formelle adaptée aux voitures. Quelques décennies plus tard, lorsque la Géorgie fut annexée par l’Empire russe, la route fut à nouveau améliorée et des ponts en fer furent ajoutés.
À l’époque, la route était présentée comme la réponse du Caucase au col du Simplon, en Suisse. Le paysage était si beau que Tolstoï et Dumas, ont mentionné la route dans leurs écrits.
Seule liaison terrestre entre la région transcaucasienne et la Russie, la route est toujours une voie de communication importante. Aujourd’hui, ce sont les camions qui voyagent entre la Russie et la Turquie qui empruntent cette route. En hiver, de longues files de camions aux couleurs vives s’alignent souvent sur un côté de l’asphalte.
Les galeries ajoutées pour protéger la route des avalanches ne sont pas assez larges pour que deux camions puissent se croiser en toute sécurité, si bien que la circulation doit se faire à tour de rôle. Les tunnels ne sont ouverts que quelques heures par jour, il n’est donc pas rare que les conducteurs attendent des jours, voire des semaines si le temps est mauvais.
Bien que la route soit ouverte toute l’année, la section de l’autoroute entre Gudauri et Kazbegui est sujette aux avalanches en hiver et aux éboulements au printemps. En général, la route n’est fermée que quelques heures avant d’être dégagée, mais il arrive que les fermetures durent plusieurs jours (cela s’est produit à plusieurs reprises au cours de l’hiver 2021-2022, par exemple).
Avant de vous lancer sur l’autoroute militaire de Géorgie, il est préférable de vérifier attentivement la météo locale et l’état de la route. Geo Roads publie régulièrement des mises à jour sur sa page Facebook et dispose également d’une ligne d’assistance téléphonique que vous pouvez appeler pour obtenir des conseils.
Meilleur moyen de voyager sur la route militaire
Les camionnettes Marshrutka sont l’option la moins chère, mais elles ne font pas d’arrêt photo (seulement une halte près de Gudauri). Les taxis partagés offrent plus de flexibilité, mais les arrêts sont à la discrétion du conducteur et des autres passagers. De même, les excursions d’une journée organisées ne comprennent généralement que quelques-uns des arrêts recommandés ci-dessous.
Par conséquent, si vous voulez tout voir à votre rythme et vous arrêter à tous les points de vue pour prendre des photos, la meilleure façon de parcourir la route militaire de Géorgie est de louer une voiture privée avec chauffeur pour la journée.
Carte des points d’intérêt de la route militaire
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Les points d’intérêt à ne pas manquer sur la route militaire
Mtskheta
L’ancienne capitale royale de la Géorgie, Mtskheta, est située juste à côté de l’autoroute, à 25 km au nord de Tbilissi. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de visiter Mtskheta lors d’une excursion d’une journée au départ de Tbilissi, cela vaut la peine de faire un très léger détour pour voir la vieille ville et visiter les monuments historiques de Mtskheta, l’un des quatre sites géorgiens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’énorme cathédrale Svetitskhoveli du XIe siècle est située dans le centre de Mtskheta. Cette église orthodoxe abrite les restes de deux monarques géorgiens, les rois Erekle II et Vakhtang Gorgasali.
Le réservoir de Zhinvali & le monument des 300 aragviens
Le prochain point d’intérêt sur la route militaire géorgienne est le réservoir de Zhinvali, à 40 km au nord de Mtskheta. Il y a une série de points de vue juste à côté de l’autoroute où vous pouvez vous arrêter pour prendre quelques belles photos. De là, vous pouvez apprécier l’ampleur du lac artificiel et ses eaux d’un bleu surréaliste.
Le réservoir de Zhinvali a vu le jour après la construction du barrage en 1986. Les eaux ont submergé une partie de l’ancienne route militaire géorgienne qui traversait la vallée.
En hiver, lorsque le niveau de l’eau est bas, vous pouvez voir des parties de l’ancienne route, et ses ponts étroits. Vous pouvez également voir les traces du village qui a été effacé de la carte. La petite église en pierre accrochée au mur du réservoir est un spectacle très mélancolique.
La centrale hydroélectrique de Zhinvali possède quatre turbines d’une capacité nominale de 32,5 Mégawat chacune, soit une capacité totale de 130 Mégawat.
Juste avant le réservoir, il y a un point où deux branches de la rivière Aragvi, la « noire » et la « blanche », se rencontrent. Cela crée un phénomène naturel impressionnant où les eaux sombres et claires se fondent en une seule. Au confluent des rivières, vous verrez une sculpture inhabituelle.
Le monument des 300 Aragviens est dédié aux combattants de la vallée d’Aragvi, qui ont résisté à l’envahisseur perse, qui tentait de prendre la capitale. Ils se sont battus contre l’armée Kadjar à la bataille de Krtsanisi, en 1795. Il s’agit de représailles de l’empereur kadjar, Agha Mohammad Khan, à l’alliance du roi Héraclius II de Géorgie avec l’Empire russe. Abandonnés de leurs alliés russes, les Géorgiens sont battus et leur capitale Tbilissi est détruite par les Kadjars.
Ce monument de style soviétique a été construit en 1959 et conçu par l’architecte Bakradze. L’extérieur, revêtu de lances est assez impressionnant, mais ne manquez pas de pénétrer à l’intérieur pour voir les bas-reliefs. Je ne vous cache pas que cette installation tombe doucement en ruine. Elle vaut une halte de 5 minutes pour se détendre les jambes mais pas plus.
Forteresse d’Ananuri
Dix kilomètres séparent Zhinvali de la forteresse d’Ananouri. C’est l’étape la plus populaire de la route militaire géorgienne. Le complexe fortifié remonte au XIIIe siècle, lorsque les ducs d’Aragvi dominèrent la région. En 2007, le complexe a été inscrit sur la liste indicative des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dans le château, on trouve deux églises. La plus ancienne, l’église de la Vierge, qui s’appuie sur une haute tour carrée, abrite les tombes de certains des ducs d’Aragvi. Elle date de la première moitié du XVIIe siècle et a été construite en briques. L’intérieur n’est plus décoré, mais un baldaquin en pierre érigé par la veuve du duc Edishera, décédé en 1674, est intéressant.
L’église de la Mère de Dieu (Ghvtismshobeli), plus grande, a été construite en 1689 pour le fils du duc Bardzim. Il s’agit d’une structure en dôme argenté avec des façades richement décorées, y compris une entrée nord sculptée et une croix de vigne sculptée sur la façade sud. Elle contient également les vestiges d’un certain nombre de fresques, dont la plupart ont été détruites par l’incendie du XVIIIe siècle.
Enfilez une jupe et un foulard puis pénétrez dans l’église. Dedans, vous y trouverez des fresques partiellement restaurées, éclairées par des bougies.
En bas du complexe, vous avez une vue magnifique sur le bassin fluvial de la vallée de Truso. N’oubliez pas de vous rendre derrière l’église pour voir la croix de vigne sur la façade sud.
Vous pouvez aussi monter sur les remparts et grimper dans la tour principale. Cela donne une autre perspective à ce bel édifice. Cela dit, faites très attention, car il n’y a aucune protection.
La meilleure vue de la forteresse est depuis le pont voisin. De là, vous pouvez voir d’autres traces de l’ancienne route dont un pont en béton qui n’est exposé que pendant les mois secs, ainsi que les vestiges de la partie inférieure, de la forteresse d’Ananuri.
Il y a des petits stands et des cafés sur le parking si vous avez besoin de prendre un churchkhela ou quelque chose à boire.
Pasanauri
Pasanauri est le meilleur endroit sur la route militaire pour s’arrêter déjeuner et goûter à l’excellente cuisine géorgienne. La légende dit que les fameux Khinkali ont été inventés ici. Le plus difficile sera de choisir où les déguster.
Je vous recommande deux restaurants : le Guda qui est l’un des restaurants les plus chics, mais surtout le Korbuda. Ils servent non seulement les khinkali les plus succulents mais aussi le meilleur khachapuri d’Iméréthie. C’est ici que j’ai pu goûter pour la première fois les Khinkali de Touchétie au mouton et aux épices des montagnes, mais aussi un Mkhlovana, un genre de khachapuri aux herbes et au fromage.
En plus de bien manger ici on peut faire du rafting sur la rivière Aragvi. Le parcours de rafting de 8 km commence à Pasanauri et longe la belle vallée de la rivière Aragvi pour se terminer dans le village de Chartali. Le parcours est facile et le rafting est idéal pour les amateurs à partir de 5 ans accompagné.
La station de ski de Gudauri
Après Sakuriani, la route devient progressivement plus sinueuse et plus raide alors que vous commencez à monter dans les montagnes pour le dernier tronçon du voyage vers Kazbegi. Le paysage passe immédiatement de la plaine à la haute montagne lorsque vous entrez dans la zone de loisirs de Gudauri.
Gudauri est l’une des principales stations de ski de Géorgie. En traversant la ville, vous verrez que la route est bordée de chalets et de cabanes. Des télésièges s’élèvent des collines au-delà de la route, transportant les vacanciers jusqu’aux domaines skiables. La station de ski occupe le mont Kudebi à 3006 m d’altitude. Là haut vous trouverez 26 pistes de ski balisées d’une longueur totale de 52 km. Le tout est équipé de 18 remontées mécaniques.
Vous avez la possibilité de vous arrêter ici pour prendre le télésiège ou de prendre le téléphérique de Gudauri jusqu’au village de Kobi et retour. Si vous êtes d’humeur aventureuse, vous trouverez également quelques entreprises de parapente à Gudauri. Ces deux derniers points ne se font qu’en été.
Monument de l’amitié entre la Géorgie et la Russie
Situé à seulement 5 minutes de route de Gudauri, le monument de l’amitié russo-géorgienne est sans aucun doute le point de repère le plus emblématique de la route militaire géorgienne. Cette mosaïque semi-circulaire, très photographiée, est perchée sur un affleurement surplombant l’une des parties les plus pittoresques de la chaîne de montagnes.
Le monument a été construit en 1983 pour commémorer le bicentenaire du traité de Georgievsk et célébrer les relations diplomatiques entre la Géorgie et son voisin du nord. Il a été conçu par l’architecte géorgien George Chakhava, et les mosaïques colorées sont l’œuvre des artistes Zurab Kapanadze, Zurab Lezhava et Nodar Malazoni.
La peinture murale intérieure est un panorama abstrait de différentes scènes de l’histoire géorgienne et russe. Les récits convergent vers le point central où une mère et un enfant s’embrassent, une église orthodoxe géorgienne d’un côté et une église orthodoxe russe de l’autre.
Des arches en pierre situées au bas du monument s’ouvrent sur une série de balcons, dont chacun offre une vue imprenable sur la vallée du Diable. En regardant vers le bas, vous pouvez voir un œil émeraude qui vous regarde, c’est un réservoir d’eau taillé dans le fond de la vallée.
Le col de Jvari
C’est ici que vous commencez à apprécier la grandeur du Caucase. Qu’il soit recouvert de neige ou enveloppé d’une couverture de feuillage vert émeraude, il est magnifique quelle que soit la saison.
Sur la gauche, vous verrez un petit cimetière où est enterré un groupe de prisonniers de guerre allemands capturés pendant la Seconde Guerre mondiale. Bon nombre des ponts et tunnels de la route militaire sont le résultat de leur dur labeur.
Le col de Jvari est un moment de détente – profitez de la vue imprenable et de l’air frais pour les 25 derniers kilomètres du trajet vers Kazbegi. Attention, les tunnels peuvent être étroits à certains endroits. Les très gros camions qui font le trajet ne peuvent pas croiser un autre véhicule. Par conséquent, il peut y avoir un peu de ralentissement.
Eau de la source des travertins
Il y a des dizaines de sources d’eau sulfureuse et minérale tout au long de la route où vous pouvez vous arrêter et remplir une bouteille d’eau ou deux. Pour les habitants, cela fait partie du rituel de la route militaire.
Après le col de Jvari, juste en sortant du tunnel après Gudaouri, vous verrez une grande colline peinte aux couleurs d’un arc-en-ciel. C’est la source minérale qui sort des travertins. Le travertin est une roche sédimentaire formée par des minéraux carbonatés et des sources d’eau chaude géothermiques bouillonnantes sous la surface. Les couleurs vives de la paroi rocheuse sont le résultat de différents dépôts minéraux.
Vous pouvez grimper un peu sur la paroi et goûter à l’eau qui ruisselle sur les rochers.
Le village de Sno
Sno est un petit détour de l’autoroute juste avant d’arriver à Kazbegui, mais il vaut la peine de s’y arrêter rapidement si vous avez le temps. Ce petit village alpin idyllique est surtout connu pour ses sources d’eau minérale (vous pouvez acheter de l’eau Sno dans les supermarchés du pays) et pour être la ville natale du patriarche orthodoxe de Géorgie.
Il abrite également une attraction plutôt étrange, appelée « Sculptures gigantesques » sur Google Maps. Juste avant d’atteindre le village, vous verrez une collection d’une douzaine de têtes de pierre plus grandes que nature, dispersées dans un champ vallonné.
Chacune d’entre elles porte le profil de l’un des poètes nationaux les plus appréciés de Géorgie. Ces sculptures en pierre massive sont l’œuvre de l’artiste local Merab Piranishvili, qui souhaite en créer 500 au total. Certains appellent cet endroit l’île de Pâques de la Géorgie, à vous d’en juger !
Lors de ma dernière visite, Merab était sur place et il travaillait sur la tête de Vakhtang Ier. J’ai eu la chance de discuter avec lui. Il m’a montré comment il taillait la pierre, pourquoi et m’a donné tous les noms. Voici un petit aperçu.
À l’intérieur du village, le château de Sno, une tour de pierre en ruine, peut être escaladé pour admirer la vue.
À l’est de Sno, se trouve le cœur accidenté du parc national de Kazbegui et le col de Chaukhi, l’un des meilleurs sites de randonnée du pays. Le village voisin de Juta est une bonne alternative à Kazbegi si vous cherchez quelque chose hors des sentiers battus. Fifth Season Cabin, un merveilleux refuge d’alpiniste niché parmi les sommets enneigés, est l’un des hébergements les plus cool de Géorgie.
Pour monter, il faut absolument un 4×4, car il y a d’énormes nids de poule tous les 10 mètres. Par ailleurs, je vous déconseille vivement la visite si le temps est mauvais où s’il risque de se dégrader. Vous pouvez très facilement rester bloqué en haut. Un dernier point, ne vous arrêtez jamais sous une coulée de neige à la mi-saison. Franchissez ces étapes prudemment mais rapidement.
De Sno, il faut encore 10 minutes pour atteindre Kazbegi. À l’approche de la ville, l’église de la Trinité de Gergeti commence à être visible. Vous comprendrez peut-être pourquoi les habitants l’ont surnommée « la mariée » : l’église est souvent enveloppée de brouillard comme le visage de la mariée est voilé.
Église de la Trinité de Guerguéti
Après une dernière ascension en voiture ou à pied, vous êtes enfin arrivé au sommet ! Votre récompense est de pouvoir visiter l’église de la Trinité de Gergeti.
Je ne pense pas être le seul à dire que le voyage est plus spectaculaire que la destination dans ce cas. Mais vous devriez quand même prévoir une heure et demie pour visiter l’église et vous promener autour du périmètre pour profiter de la vue sur la ville de Kazbegui, la vallée et les montagnes.
La première structure que vous rencontrez en franchissant le portail de l’église est un portique en pierre. Vous y trouverez un panier de jupes.
Si vous portez un short, assurez-vous d’en mettre une avant d’entrer, les genoux et les épaules doivent être couverts lorsque vous visitez des églises orthodoxes (pour les hommes comme pour les femmes). Les femmes devront également couvrir leurs cheveux à l’aide d’un foulard.
À l’intérieur de l’église de Guerguéti, vous trouverez un certain nombre de belles icônes encadrées, éclairées par de simples bougies. L’éclairage est très faible, même pour les églises orthodoxes. Notez que les photos et les vidéos sont interdites à l’intérieur.
Après avoir jeté un coup d’œil, parcourez le périmètre de l’église pour profiter de la vue magnifique sur les montagnes et Kazbegi en contrebas. Certaines sections sont souvent fermées par des cordons de sécurité, alors n’oubliez pas de respecter les panneaux.
Avant de partir, montez sur la petite colline en face de l’église pour profiter d’une vue encore plus exceptionnelle. Je n’ajoute pas de photo de celle-ci pour ne pas vous gacher la surprise.
Il y a des toilettes publiques à proximité de l’église, et en été, il se peut qu’une camionnette de restauration soit garée au sommet (mais il n’y a pas de magasins). Vous pouvez remplir votre bouteille d’eau à l’une des sources de montagne situées près de l’entrée.
Monastère de Dariali et les chutes d’eau de Gveleti
Le point de vue situé sur la vallée de Terek qui se trouve juste après Tsdo offre une vue imprenable sur la fente rocheuse qui s’étend jusqu’à la frontière russe. Il y a un petit monument sur le bord de la falaise et surtout un camion en contrebas qui montre à quel point cette route peut être dangereuse.
Si vous avez le temps, continuez encore 10km pour voir le complexe du monastère de Dariali et les chutes d’eau de Gveleti. Pour ma part, le monastère n’a rien d’intéressant.
Sports extrêmes sur la route militaire
Si vous souhaitez réserver une activité sportive pendant votre séjour ou ajouter un des activités à un de mes tours, n’hésitez pas à me contacter ici.
Rafting sur l’Aragvi
Au début de la route militaire après le réservoir de Jinvali, il y a plusieurs endroits où vous pouvez faire du rafting sur l’Aragvi. I faut compter environ 30€ par personne pour une belle descente de 12km.
Parapente à Gudauri
Au col de Jvari juste avant les tunnels qui descendent vers Kazbegui, vous avez un point de vue qui surplombe toute la vallée. De là, se lancent les touristes et les amoureux du parapente pour de belles sensations. Comptez 120€ le vol.
Balade en quad dans le Caucase
Sur la montée par la route militaire, vous avez quelques spots avec des quads pour faire des balades d’une heure ou des randonnées d’une demi-journée. Comptez environ 100 € l’heure et 200 € la demi-journée.
Excursion sur la route militaire vers Kazbegui
Pourquoi je ne fais plus d’excursion à la journée en hiver ?
Juste après le col de Jvari, il y a 5 tunnels qui s’enchaînent pour descendre à Stepantsminda. Ils sont très étroits, au point que deux camions ne peuvent pas se croiser. Or, la route militaire est le premier axe de transit de marchandises entre la Géorgie et la Russie. Imaginez des files ininterrompues de camions qui attendent de passer, avec la police qui fait difficilement la circulation. Malheureusement, c’est le seul moyen de passer pour atteindre le mont Kazbek. En ayant de la chance, il n’y aura qu’une petite heure d’attente, mais dans le pire des cas, cela peut durer 3 heures. J’estime qu’il n’est pas intéressant d’ajouter ces heures d’attente à votre séjour. C’est pour cette raison que je préconise de visiter cette partie de la Géorgie en deux jours.
Jour 1 – Jusqu’à Kazbegui
Les montagnes du Caucase avec Kazbegui qui culmine à 1740 mètres, se trouvent à plus de 150 km de Tbilissi. Il nous faudra partir tôt pour en profiter pleinement. Le rendez-vous est prévu à 9h00 à votre hôtel.
Après une heure de route et quelques belles photos du monument didié aux 300 aragviens et du réservoir de Zhinvali, nous arriverons à la forteresse d’Ananuri. Ce complexe fortifié remonte au XIIIe siècle, lorsque les dirigeants décidèrent de protéger la capitale en amont. Nous prendras 45 minutes pour visiter le complexe.
Si vous avez faim, nous pourrons faire une halte à Pasanauri dans l’un de ces nombreux cafés. Je préconise de prendre un petit pique-nique et de faire une pause ici au retour lors de la seconde journée. De cette manière, vous profiterez pleinement de la journée. Nous attaquons maintenant la montée par la station de ski de Gudauri. En atteignant le Monument de l’amitié entre la Géorgie et la Russie, nous ferons une pause pour contempler l’un des plus beaux panoramas de la région.
Le franchissement du col de Jvari nous plongera dans la vallée en direction de Kazbegui / Stepantsminda. Ça y est, l’église de la trinité de Guergueti pointe le bout de ses coupoles. Nous y sommes presque.
Il est temps d’attaquer la dernière étape, l’ascension de Guergueti. Au sommet, vous aurez le temps d’apprécier les montagnes enneigées de la chaîne du Caucase et de respirer l’air pur des montagnes.
S’il vous reste de l’énergie, nous pouvons continuer la route militaire pour descendre dans la gorge de Dariali jusqu’au dernier monastère avant la frontière russe.
Après cette journée bien remplie, nous irons à l’hôtel déposer nos valises avant d’aller nous restaurer en ville.
Jour 2 – Randonnée
La seconde journée commence par l’église Ioane Natlismcemeli sur le mont Elia qui nous donnera une vue splendide sur Gergeti. Il n’y a personne et vous pouvez contempler pendant de longues minutes le paysage et la vallée. Il est temps de continuer notre chemin.
Nous ferons un petit détour par le village de Sno qui cache des sculptures gigantesques en plein air.
Maintenant, nous pouvons faire la belle randonnée dans les gorges d’Artkhmo ou vers la cascade d’Arsha. La vallée de Truso est envisageable uniquement si la route est praticable. Si vous n’êtes pas des marcheurs, alors nous pouvons prendre les télésièges de Kobi pour monter sur un sommet afin d’apprécier la vue.
Attention ! Les randonnées ne sont faisables qu’en saison.
Nous avons fait le plein d’oxygène, il est temps de rentrer doucement à Tbilissi. La route du retour est longue, c’est pour cela qu’il est intéressant de s’arrêter à Pasanauri à ce moment afin de goûter aux spécialités locales.
En fonction du timing, nous pourrons faire un dernier arrêt à Mtskheta, Mukhrani ou Chronicle of Georgia.
Excursion privée à la journée
Je viendrai chercher votre groupe de 1 à 4 personnes où vous le souhaitez dans Tbilissi pour vous conduire sur la route militaire jusqu’à l’église Guergueti à 160 kilomètres de Tbilissi. Tout au long du trajet, vous découvrirez les splendeurs des montagnes du Caucase et ses principaux points d’intérêt. C’est une excursion complète d’une journée d’approximativement 11 h.
Attention, ce tour nécessite au moins 6 heures de route, 3 h aller et 3 h retour. Pensez à le faire en deux jours si vous avez la possiblité.
Inclus dans le tour
- Votre guide-accompagnateur personnel francophone
- Prise en charge et retour à votre hôtel
- Le transport en voiture (Essence et parking compris)
- Une bouteille d’eau
Non inclus dans le tour
- Vos repas et boissons
- Les pourboires
2 jours dans les montagnes
Cette variante est faite pour ceux qui souhaitent en profiter pleinement sans avoir à compter les minutes. Les 330 kilomètres aller et retour seront fait en deux jours. Vous verrez en plus l’ancienne capitale et les cathédrales qui la composent.
Inclus dans le tour
- Votre guide-accompagnateur personnel francophone
- Prise en charge et retour à votre hôtel
- Le transport en voiture (Essence et parking compris)
- Une bouteille d’eau
Non inclus dans le tour
- Vos repas et boissons
- Votre hôtel
- L’hôtel de votre guide
- Les pourboires
Avez-vous déjà visité les montagnes du Caucase ? Partagez vos impressions dans les commentaires ci-dessous.
Bonjour Sébastien
Merci pour les Informations sur la route დნილისუ – სტეფაცმინდა, en allemand » die Heerstrasse ». Il y a beaucoup d’informations interessants. Mais je me demande si tu as verfiez tes informations avec une personne competente qui connait bien l’histoire et la géographie de Sakartvelo. Si il y a des petites erreurs, tu parles de la région d’Iméretie au lieu de Mzcheta-Mtianeti, je me demande si tes bons conseils sont valables pour moi et d’autres voyageurs
Je ne veux pas te critiquer. Les informations sont utiles pour preparer mes prochains visites en Sakvartvelo.
Bonjour Christoph, Iméréthie est un nom simple que tout le monde peut trouver sur internet même écrit dans d’autres langues. Par ailleurs, il n’est pas question d’Iméréthie dans cet article.
Mzcheta-Mtianeti est le nom officiel pour désigner la région de Kazbegui. Toujours dans un but d’efficacité vis-à-vis des voyageurs, j’ai choisi d’appeler la région Kazbegui. C’est une question de SEO et d’ergonomie. Dans la catégorie le nom officiel est mentionné.
Je vous remercie pour la travail que vous réalisez sur votre site. Comptant me rendre en Géorgie aussitôt que je le peux, vos informations sont très utiles.
A l’occasion, auriez-vous la gentillesse de donner, si possible, des informations sur le ballet nationale de Géorgie, pour les voir et croiser les danses traditionnelles ?
Merci et bien cordialement,
Daniel.
Bonjour Daniel, dans « art & traditions » vous avez un article sur les danses folkloriques. Pour le ballet, je dois me renseigner.
Au plaisir de vous croiser sur place.