Lagodekhi | Parc national et réserve naturelle

Écrit par Sébastien

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Lagodekhi se situe en Kakhétie, à l’extrême nord-est de la Géorgie, sur les pentes sud du Caucase, à une altitude comprise entre 590 et 3 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cet endroit est largement connu pour son parc naturel, soit presque 20 000 hectares, où vous découvrirez une nature intacte et époustouflante. C’est pourquoi le WWF l’a identifié comme une écorégion importante pour la conservation des oiseaux. Le parc national de Lagodekhi propose différents sentiers de randonnée et la possibilité de camper. Suivez mon guide pour en savoir plus.

Temps de lecture estimé : 19 minutes

Brève histoire de Lagodekhi

Lagodekhi a été fondé au VIIIe siècle, sous le nom de Lakuasti, lorsque l’Eristavi Archil Ier a ordonné la construction d’une forteresse. Au XIe siècle, Lagodekhi était un monastère important dans la région historique de Hereti (actuellement en ruine). Malheureusement, dans les années 1610, l’invasion du Shah Abbas Ier a totalement dévasté le territoire de Lagodekhi.

En 1830, une base militaire fut installée pour servir de place forte sur la ligne du cordon de Lezgin. Jusqu’en 1917, le quartier général du régiment se trouvait sur le territoire de Lagodekhi. À côté, un village a fini par se développer et les anciens militaires sont restés y vivre après leur service. La ville a finalement été reconnue en 1857.

Les réserves ont été créées par Ludwik Młokosiewicz, officier de l’armée polonaise et naturaliste amateur, qui a créé un parc régimentaire dans le village de Lagodekhi alors qu’il était en poste dans la garnison de cette ville. Après avoir démissionné de l’armée par pacifisme en 1861, il fut finalement arrêté à son retour à Tiflis et renvoyé en Pologne, mais revint en 1867 et passa le reste de sa vie à vivre avec sa famille dans une ferme cottage dans la forêt, étudiant la flore et la faune de la région en tant qu’inspecteur des forêts pour le district de Sighnaghi. Il a découvert plus de 60 espèces et a fourni des spécimens à des collections d’autres pays.

À partir de 1889, Młokosiewicz a insisté pour que la zone soit protégée, mais cela n’a eu lieu qu’en 1912, après que la Société géographique impériale russe et Nikolai Ivanovich Kuznetsov, professeur de géobotanique à l’université de Dorpat (aujourd’hui Tartu), eurent plaidé en faveur de cette mesure. En réponse à son rapport et à l’insistance de la société pour que la forêt ne soit plus utilisée comme bois de chauffage, le gouverneur du Caucase a accepté la demande de création d’une réserve naturelle intégrale.

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Randonnée dans le parc par The Chap Daddy

Après la révolution russe, le braconnage et probablement le ramassage du bois ont repris dans la réserve. En 1929, elle fut à nouveau déclarée réserve naturelle intégrale. Les Soviétiques ont créé d’autres réserves naturelles qu’ils ont classées et déclassées de nombreuses fois. Lagodekhi est la seule qui n’a jamais été touchée et reste intacte. Elle n’a pas non plus été utilisée pour des expériences de réhabilitation d’espèces menacées provenant d’autres régions, comme l’ont été d’autres réserves intégrales.

Après l’éclatement de l’Union soviétique et le rétablissement de la Géorgie indépendante en 1991, une période de guerre a entraîné une forte augmentation du braconnage et une réduction des populations animales à Lagodekhi. En 1996, le pays a adopté les lois sur le système des zones protégées et a reclassé ses zones naturelles selon le schéma de l’Union internationale pour la conservation de la nature. En 2003, 6 000 hectares ont été ajoutés à la réserve de Lagodekhi et celle-ci a été divisée en une grande réserve stricte et une petite réserve gérée dans la bande de terre située entre la réserve stricte et les villages voisins, dans laquelle des installations touristiques comprenant un bâtiment d’information et des sentiers ont été créées.

Plan de Lagodekhi

Zoomez sur Lagodekhi en utilisant la carte ci-dessous pour découvrir tous les points d’intérêt à ne pas manquer.

Que faire à Lagodekhi ?

Je ne vous cache pas qu’on vient à Lagodekhi surtout pour le parc national et pour faire des randonnées. Néanmoins, vous pouvez aussi vous promener dans le village.

Musée ethnographique de Lagodekhi

Le musée des traditions locales de Lagodekhi est très intéressant. Il conserve des artefacts de la période allant du IVe millénaire avant notre ère à la fin de l’ère féodale. On y trouve divers objets en pierre, en bronze, en argile, des bijoux, des outils de travail, des pièces de monnaie et un petit nombre de documents ethnographiques et photographiques du pays.

Déguster un vin de la région

La cave à vin de la famille Shatirishvili est le joyau de la région. Largement primés, je vous garantis que les vins sont d’excellente qualité. Vous pouvez joindre le producteur pour organiser une dégustation sur place.

Une autre option pour acheter du très bon vin se trouve dans la coopérative du village d’Anapea. Vous pouvez leur acheter une bouteille et la consommer sur la terrasse de votre hôtel. D’ailleurs, ils ont les très rares cépages Buera et Ikalto Tsiteli.

Boire une bonne bière géorgienne

Non loin de Lagodekhi dans le village d’Apeni, vous avez la brasserie locale qui est connue dans toute la Géorgie pour la qualité de sa bière. C’est également un restaurant, donc c’est l’adresse idéale pour terminer la journée, surtout quand vous ne croiserez aucun touriste.

Visiter le musée des Udi

Les Udi sont un peuple originaire du Caucase qui vit actuellement principalement en Russie (2500 personnes) et en Azerbaïdjan (4000 personnes), avec des populations plus petites en Géorgie (175 personnes), en Arménie (200 personnes), en Ukraine (600 personnes) et dans d’autres pays. Leur nombre total est d’environ 10 000 personnes. Ils parlent la langue Udi, qui appartient à la famille des langues du Caucase du Nord-Est. Leur religion est le christianisme.

Les Udi sont considérés comme l’une des 26 tribus de l’Albanie caucasienne de l’Antiquité tardive. Depuis le Ve siècle, le peuple Udi est souvent mentionné dans les sources arméniennes. En raison de leur langue caucasienne Udi et de leur foi chrétienne, les Udi sont considérés comme les derniers vestiges des anciens Albanais du Caucase. Sous la domination arabe, puis perse, certains d’entre eux se sont convertis à l’islam et ont rapidement adopté la langue azérie.

Aujourd’hui, la plupart des Udi appartiennent à l’Église orthodoxe orientale, tandis qu’à Nij, ils appartiennent à l’Église apostolique arménienne (ou grégorienne) et ont l’habitude de célébrer les offices en arménien. Des siècles de vie dans les sphères arménienne, iranienne et turque ont influencé leur culture, comme en témoignent les traditions folkloriques Udi et leur culture matérielle que l’on retrouve dans le musée.

En 2003, la « Communauté religieuse chrétienne albanaise-Udi » a été fondée en Azerbaïdjan, qui cherche à restaurer l’Église apostolique albanaise en tant qu’Église indépendante de l’Église apostolique arménienne.

Le parc national de Lagodekhi

Le parc national de Lagodekhi a été divisé en deux zones en 2003 : la réserve naturelle intégrale et la réserve naturelle gérée. Cela veut dire que dans la partie la plus stricte, l’accès est interdit et contrôlé par des gardes forestiers. Dans le meilleur des cas, ils pourront vous accompagner, autrement il faudra suivre les sentiers de la réserve gérée. La superficie combinée des deux est de 24 451 hectares. Les réserves sont situées dans le nord-est de la Géorgie, sur les pentes méridionales du Caucase, et bordent l’Azerbaïdjan et le Daghestan. Lagodekhi préserve une variété de flore et de faune locales rares et a été protégée à l’origine en 1912, sous l’Empire russe, devenant ainsi la première réserve naturelle de ce type sur le territoire de l’actuelle Géorgie. Leur écorégion est celle des forêts mixtes du Caucase.

La faune et la flore du parc

Les zones protégées de Lagodekhi ont des écosystèmes allant des forêts de hêtre (Fagus orientalis) à l’alpage. Environ 70 % de la surface des réserves est recouverte de forêts. À côté, on retrouve majoritairement des charmes communs (Carpinus betulus) et diverses variétés d’érables. La forêt regorge d’une telle richesse qu’elle représente les deux tiers de ce que l’on peut retrouver au niveau national. Les zones de plaine ont une végétation correspondant à celle de la région de la mer Noire au climat tempéré.

Lagodekhi est également connu pour sa vie animale et fut connu pour avoir été une zone de chasse. Il s’agit d’une des réserves majeures de chèvres du Caucase oriental et également de chamois et de cerfs élaphes. Les prédateurs principaux sont le lynx boréal, le loup gris et l’ours brun ainsi que des rapaces : le gypaète barbu, l’aigle impérial, l’aigle royal et l’aigle des steppes. On peut également citer la présence du raton laveur, une espèce qui n’était originellement pas présente dans le parc. En tout, 150 espèces d’oiseaux, 53 de mammifères, 5 d’amphibiens, 12 de reptiles et 4 de poissons ont été recensées dans le parc.

26 espèces de plantes et 40 espèces d’animaux du parc sont inscrites sur dans le livre rouge de Russie en tant qu’espèces menacées.

Randonner à Lagodekhi

L’office du tourisme de Lagodekhi fournit toutes les informations sur les sentiers et des services en anglais, en russe ou en géorgien de 9h00 à 18h00 tous les jours et toute l’année. Vous êtes priés de vous y inscrire pour les randonnées et autres activités. Veuillez vous munir de votre passeport pour les sentiers du lac Black Rock et de la forteresse de Machi.

Une exposition au centre des visiteurs présente l’histoire, la flore et la faune des zones protégées de Lagodekhi. Des brochures d’information et des cartes sont également vendues. Des activités telles que l’équitation et les visites guidées sont proposées par les locaux.

Sachez que camping est possible à coté de l’office du tourisme et aux abris sur l’itinéraire de 3 jours. Des tentes, des sacs de couchage et d’autres équipements peuvent être loués. De l’eau potable est disponible aux sources d’eau.

Sentier découverte de la Nature pour les enfants

Derrière l’office du tourisme de Lagodekhi, il y a un petit sentier interactif avec 12 activités instructives présentées par Tony le tur du Caucase (chèvre sauvage). Ce petit chemin de 600 mètres donne aux enfants l’opportunité de comprendre la nature et de la voir sous un autre angle.

Cascade de Rocho | Black grouse

  • Distance : 10 kilomètres aller-retour
  • Durée : environ 5 heures
  • Difficulté : Moyenne

Partant de l’office du tourisme de Lagodekhi, le sentier suit la rivière Shroma, sur le versant de la montagne Ninigori. En suivant le sentier, vous traverserez la rivière et marcherez dans les forêts intactes remplies de hêtres et d’autres espèces comme les châtaigniers, les érables et les frênes. Si vous êtes attentif, vous pourrez observer la grande biodiversité et découvrir de nombreuses espèces d’arbres, des lierres d’un vert profond, des mûriers sauvages, d’énormes coléoptères et une grande variété d’oiseaux. Si vous avez de la chance, vous pourrez même apercevoir des chevreuils, des cerfs et des sangliers. Le sentier étroit se termine à la chute d’eau « Black Grouse », haute de 6 mètres.

Cascade de Rocho | Black grouse

Cascade de Ninoskhevi

La cascade de Gurgeniani plus souvent appelée Ninoskhevi est une impresionnante chute d’eau de 40 mètres.

  • Distance : 9 kilomètres aller-retour
  • Durée : 5 heures
  • Difficulté : Moyenne
Cascade de Ninoskhevi

L’itinéraire commence au centre d’information de Gurgeniani et suit un sentier étroit longeant la rivière Ninoskhevi. Le bruit de la rivière, les petites cascades, les énormes pierres et la brise froide qui se promènent dans la vallée rendent l’excursion attrayante et intéressante. Dans le ravin, nous rencontrerons de nombreuses plantes intéressantes : gentiane, perce-neige de Lagodekhi, primevère de Julia, câpres, phloème, châtaigner, chêne de Géorgie et autres. En outre, si vous avez de la chance, vous pourrez rencontrer des chevreuils, des cerfs voire même des sangliers. À cet égard, les zones protégées de Lagodekhi sont très riches.

Ceux qui le souhaitent peuvent monter au sommet de la cascade et observer la rivière Ninoskhevi s’écoule du rocher. Cependant, le chemin qui mène à la cascade n’est pas facile pour les randonneurs inexpérimentés. Il se peut que vous ayez à traverser la rivière plusieurs fois en cours de route.

Pour pouvoir marcher confortablement sur le sentier, vous devez porter des vêtements et des chaussures adaptés.

Forteresse de Machi

Découvrez l’histoire de Lagodekhi sur le sentier qui vous mènera à travers des bois couverts de mousse jusqu’aux ruines de la forteresse de Machi. La forteresse a été construite il y a plus de 1300 ans et ses vestiges sont encore cachés dans la forêt, près de la frontière azerbaïdjanaise.

La visite commence à la maison des gardes forestiers à Matsimi. Entourée de forêts, la route traverse la rivière Bneli Kheoba (qui se traduit en géorgien par « rivière sombre »), suivie d’un chemin qui monte vers la forteresse médiévale Machi datant du IXe siècle, située près du confluent des rivières Matsimistkali et Bneli Kheoba. Les visiteurs peuvent apprécier les vestiges de l’histoire médiévale du royaume de Kakhétie avec les ruines de la fortification, l’église de la forteresse et les tours.

En chemin, la police des frontières géorgienne vous demandera peut-être votre passeport donc ne l’oubliez pas.

  • Distance : 10 kilomètres aller-retour
  • Durée : 4 heures à pied ou 3 heures à cheval
  • Difficulté : Moyenne

Lac de la Roche Noire

Le pâturage, la coupe du bois et la chasse sont interdits dans la réserve de Lagodekhi depuis 1912, ce qui en fait l’endroit idéal pour observer la flore et la faune géorgiennes dans leur état le plus naturel. Cette boucle de 38 km, bien entretenue, mais peu fréquentée, implique un dénivelé assez important, mais l’effort est payant, car vous traversez un écosystème complet, de la forêt dense de hêtres débordant de mûres sauvages aux prairies alpines parsemées de fleurs sauvages, jusqu’à la destination finale : un lac alpin cristallin partagé entre la Géorgie et la Russie. Deux refuges en cours de route permettent de se passer de tente. La randonnée est aussi faisable à cheval pour les cavaliers hors pair.

  • Distance : Boucle de 38 kilomètres
  • Durée : 3 jours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
  • Difficulté : Difficle avec presque 5000 mètres de dénivelé.
  • Hébergement : Il n’est pas nécessaire d’avoir une tente et un matelas, car deux refuges sont situés le long du sentier et sont équipés de lits superposés et de matelas, mais sans couvertures. La nuit dans les refuges coûte 30 GEL par personne et par nuit, et le camping dans votre propre tente coûte 5 GEL par personne et par nuit à régler à l’office du tourisme.
  • Nourriture : Les repas ne sont pas fournis, vous devez donc apporter votre nourriture et rapporter vos déchets.
  • Administratif : Quelques kilomètres après l’abri Météo, il y a une tente avec quelques gardes-frontières. Ils noteront vos informations d’identification et vous laisseront repartir. N’oubliez pas de prendre votre passeport ou votre carte d’identité avec vous.
  • Important : Veillez à acheter toute la nourriture nécessaire à la randonnée dans le village. Remplissez vos bouteilles d’eau, car vous n’aurez pas d’autre occasion avant le refuge.

Jour 1 : le refuge météo

La randonnée commence au centre d’information de la réserve naturelle de Lagodekhi, au point le plus élevé du village. Le sentier commence par un large chemin de gravier en direction de la randonnée d’une journée plus populaire vers la cascade de Black Grouse, mais vous verrez bientôt un panneau indiquant Black Rock Lake/Meteo Shelter sur la droite. À partir de là, il n’y a qu’un seul chemin à suivre, marqué à la peinture rouge et blanche. Après environ 3 km de terrain relativement plat, vous atteignez une rivière. Suivez la rive rocheuse de la rivière en amont jusqu’au pont, traversez-le, puis dirigez-vous légèrement vers l’aval jusqu’à ce que le sentier remonte.

C’est là que commence la montée. Pendant les 8,5 km suivants, jusqu’à l’abri Meteo, vous monterez continuellement à travers la forêt. Après 6,5 km, vous atteindrez la première clairière avec une vue magnifique sur la vallée en contrebas. À partir de là, il ne reste plus que 2 km de prairies subalpines entrecoupées de parcelles de forêt avant le refuge Meteo.

Jour 2 : Black rock baby !

La seconde journée est plus facile. La majeure partie du dénivelé se situe dans les 6 premiers kilomètres, puis le sentier s’aplanit avec quelques sections de descente relaxantes. Il y a une source pour faire le plein d’eau après 2,5 km (avec une vue magnifique !) et une autre après 7 km. Juste avant la fin de la montée, une tente pour les gardes-frontières se trouve à environ 300 mètres à gauche du sentier. Vous devrez vous rendre à la tente et leur montrer votre carte d’identité pour pouvoir continuer.

Les derniers kilomètres avant le lac de la Roche Noire passent par de petits lacs formés par les glaciers et des zones humides, un changement d’environnement agréable. Une montée très courte et facile après les ruines d’une vieille cabane vous amène au col final avec un panorama sur l’eau cristalline et le Daghestan sur la rive opposée.

Lagodekhi black rock lake

Jour 3 : la descente

N’oubliez pas les étirements au début du troisième jour car la descente de 2100 mètres va être rude. Les sections raides peuvent être délicates dans des conditions humides, donc s’il a plu la nuit précédente, vous devrez décider entre attendre quelques heures pour que le sentier sèche un peu ou partir plus tôt et vous donner plus de temps pour la descente. Dans le pire des cas, vous pouvez revenir sur vos pas en passant par l’abri Meteo et en empruntant le sentier un peu moins raide.

La randonnée commence par quelques légères montées et descentes le long d’une crête offrant une vue à 360 degrés, mais la descente ne tarde pas à commencer. Des lacets sont taillés dans une pente raide, mais le sentier est bien construit avec une surface lisse de terre et de roches avant la limite des arbres. Une petite source se trouve après ce premier tronçon en lacets, à quelques minutes de descente du premier panneau d’information. Il est cependant préférable de prendre toute l’eau dont vous avez besoin à proximité du refuge, car cette source n’est pas garantie de couler après les périodes de sécheresse.

Après 4 km, vous atteignez la limite des arbres, le sentier devient plus raide, plus boueux, et continue d’alterner entre des lacets raides et des plaines douces pendant les 8 km suivants. Vers la moitié de cette section, des mûres commencent à apparaître le long du sentier, ce qui permet de faire de courtes pauses. À la fin de la section abrupte, le sentier rejoint le sentier de la cascade de Black Grouse, où il devient beaucoup plus large et plat. C’est le meilleur endroit pour faire un petit détour jusqu’à la rivière voisine afin de se détendre dans l’eau froide après une longue marche en sueur. Les 2 km restants sont très relaxants et faciles.

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