Akhaltsikhe son château et la forteresse de Rabati

Écrit par Sébastien

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Akhaltsikhe est connu pour abriter le château de Rabati, une imposante fortification du XIIe siècle fraîchement rénovée. C’est aussi une petite ville charmante qui mérite tout de même une nuitée, voire plus si vous souhaitez l’utiliser comme base pour explorer cette partie de la Géorgie. C’est effectivement un emplacement très confortable et pratique pour visiter Vardzia, Abastumani et toute une série de forteresses et de monastères importants à portée de main.

Temps de lecture estimé : 22 minutes

Brève histoire d’Akhaltsikhe

La jolie petite ville d’Akhaltsikhé, à l’histoire millénaire, est située non loin de la frontière turque, au carrefour des routes menant aux anciens royaumes de Géorgie. Son nom même témoigne de son passé militaire : Akhaltsikhe signifie « nouvelle forteresse » en géorgien et la forteresse Rabati d’Akhaltsikhe, récemment restaurée, en est la preuve.

La ville est mentionnée pour la première fois par les colonies conquises par le général Habib ibn Maslama al-Fihri sous le règne du calife omeyyade Mu’awiya Ier au VIIe siècle. Officiellement, la ville a été fondée au XIIe siècle par les princes Jakeli. Elle s’appelait alors Lomsiya. Aux XIVe et XVe siècles, Akhaltsikhe a été détruite à plusieurs reprises. Tout d’abord en 1393, Tamerlan l’a traversée avec son armée puis en 1486, elle a été brûlée par l’armée du khan mongol Jakub. Pendant la domination mongole de la Géorgie, les souverains locaux de la maison Jakeli, ont été investis du titre d’atabeg et ont été autorisés à être autonomes. En raison de son importance stratégique sur les grandes routes commerciales, Akhaltsikhe renaissait à chaque fois de ses cendres.

En 1578 à 1590, pendant la guerre ottomano-safavide, les Ottomans s’emparent de la ville et implantent l’islam et les coutumes ottomanes. En 1625, la ville devient un Eyalet soit une province de l’Empire ottoman avec un pacha comme gouverneur. La ville devient l’une des principales plaques tournantes du marché des esclaves du Caucase.

En 1828, pendant la guerre russo-turque, les troupes russes commandées par le général Paskevich s’emparent de la ville. S’ensuit le traité d’Adrianople (Edirne en Turquie) en 1829 où elle est cédée à l’Empire russe. Avec le temps, la forteresse fut désertée et tomba en ruines.

Pendant tout le XXe siècle, Akhaltsikhe reste une petite ville de province tranquille. En août 2012, après 15 mois de travail acharné, la forteresse rénovée fut officiellement inaugurée et devint rapidement l’un des sites touristiques les plus populaires de Géorgie. Elle a déclenché la construction de petits hôtels et de maisons d’hôtes dans les environs.

Chaque année, le 14 mai, on célèbre la reine Tamar, figure historique très respectée par les habitants.

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Visite de la forteresse de Rabati

L’attraction principale d’Akhaltsikhe est incontestable la forteresse qui domine le paysage. Rabati est un vaste complexe fortifié à double paroi qui remonte au IXe siècle (la plupart des structures ayant été érigées au XIIe siècle), à une époque où Akhaltsikhe était connue sous le nom de Lomsia.

Le château a fait l’objet d’importantes restaurations en 2011 et les résultats sont assez impressionnants. L’endroit dégage une atmosphère digne de Disneyland, mais il est en même temps très grandiose.

Parmi les points forts, citons la mosquée Ahmediyye et son dôme doré étincelant, qui date des années 1500, lorsque les Ottomans ont pris le contrôle d’Akhaltsikhe et en ont fait la résidence du pacha. Il existe au moins deux bains publics à l’extérieur des murs de la forteresse, mais ils sont tous deux réduits à l’état de ruines et ne sont pas vraiment accessibles.

La forteresse principale comprend une haute tour avec le drapeau géorgien que vous pouvez escalader pour avoir une vue sur le complexe et un trio d’autres tours d’observation. Promenez-vous dans les jardins, sur les terrasses, devant les pavillons et dans les ruelles formées par des arches de couleur ivoire, trouvez les tours qui se reflètent dans des bassins peu profonds et chatoyants, et visitez l’église, la madrasa et la maison typique de Meskhétie.

D’autres structures abritent des vestiges de la citadelle médiévale – dont un tribunal, un trésor, un arsenal et un hôtel des monnaies. Les découvertes archéologiques de la région sont exposées dans le musée d’histoire de Samtskhe-Javakheti, ainsi que des sculptures en pierre, des armes et des costumes régionaux.

La forteresse ouvre de 9h00 à 22h00 tous les jours en été et de 9h00 à 18h00 tous les jours en hiver. Le musée ouvre de 10h00 à 17h30 du mardi au dimanche (fermé le lundi). Comptez 18 GEL le billet d’entrée plus 10 GEL avec l’audioguide ou 20 GEL pour un vrai guide.

Akhaltsikhe

Musée d’histoire de la région de Meskhétie-Javakhétie

Le musée d’histoire de Samtskhe-Javakheti a ouvert ses portes en 1923 et se trouve depuis 1972 dans la forteresse de Rabati à Akhaltsikhe. La même année, le musée a été rebaptisé de son nom actuel en l’honneur du célèbre historien géorgien Ivane Javakhishvili. Aujourd’hui, les visiteurs du musée découvrent non seulement l’histoire de la région de Samtskhe-Javakheti, mais aussi sa géographie, ses modes de vie traditionnels et ses liens avec le monde islamique.

Le musée d’histoire de Samtskhe-Javakheti contient plus de 25 000 objets relatifs au patrimoine culturel de la région, notamment des manuscrits anciens, des documents photographiques, des collections de pièces de monnaie, des découvertes archéologiques et du matériel ethnographique. De nombreuses reliques ont été collectées dans les années 1880 par le célèbre chercheur géorgien Ivane Gvaramadze, qui a ensuite ouvert un musée familial dans lequel il a exposé ses nombreuses découvertes.

Les expositions du musée sont réparties dans onze salles. L’une des sections les plus populaires est la collection de pièces de monnaie, qui comprend une pièce du 1er millénaire à l’effigie de César Augusto Denarius, des pièces de cuivre et d’argent de Rome datant du 1er au 4e siècle, des pièces d’or et d’argent byzantines du 11e siècle et bien d’autres encore.

La section archéologique comprend des outils et d’autres objets datant du paléolithique à la fin de l’âge du bronze, tous mis au jour dans la région. La section ethnographique comprend des outils agricoles, des munitions, des vêtements nationaux, des articles ménagers, des sculptures sur bois, des objets en cuivre et en argent originaires de la région.

Les visiteurs peuvent voir des manuscrits anciens et des livres imprimés, notamment une copie du XVIe siècle du « Chevalier dans la peau de la panthère », la « Doctrine chrétienne », imprimée en Italie en 1477, un dictionnaire géorgien-italien publié en 1626 et une copie des Psaumes datant de 1709 et provenant de l’imprimerie du roi Vakhtang VI.

Une nouvelle section ouverte en 2009 expose plus de 800 documents obtenus lors d’expéditions archéologiques le long de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan.

Autres points d’intérêts à Akhaltsikhe

Les synagogues jumelles d’Akhaltsikhe

Après la mosquée de la citadelle, les églises orthodoxe et arménienne, les synagogues jumelles constituent le dernier élément du quatuor d’édifices religieux d’Akhaltsikhe. En 1886, les personnes de confession juive représentaient près de 20 % de la population d’Akhaltsikhe. Tout comme à Oni in Racha, la plupart des familles ont depuis déménagé.

La principale synagogue d’Akhaltsikhe n’a pas une congrégation assez importante pour organiser des services réguliers – un Minyan requiert 10 hommes et il n’y en a que trois qui vivent dans la ville. Le concierge vous ouvrira volontiers la porte et vous montrera l’intérieur restauré et la copie de la Torah vieille de 500 ans conservée à l’intérieur.

On parle de synagogues jumelles car en face il y en a une autre totalement abandonnée.

Église Amaghleba et balade dans la nouvelle ville d’Akhaltsikhe

Il y a deux parties à Akhaltsikhe : La vieille ville autour de la forteresse de Rabati et la nouvelle partie de la ville sur la rive opposée de la rivière Potskhovistskali. Traversez le pont principal et vous vous retrouverez dans un petit parc face à une église.

Akhaltsikhe

Cette nouvelle église, reconstruite en 2020, est la pièce maîtresse du nouvel Akhaltsikhe et la première chose qui attire votre attention après avoir traversé le pont. La statue située à l’avant représente la reine (roi) Tamar, dont le regard est fermement fixé sur le château au loin.

Les visiteurs sont invités à entrer dans l’église par le portail et à admirer les icônes de la « fille-roi » bien-aimée qui décorent l’autel. Cette église est dédiée à Tamar, dont le règne est antérieur à celui de la Maison d’Akhaltsikhe, souveraine de ce territoire depuis le XIIe siècle.

Chaque 14 mai, Akhaltsikhe accueille le jour de Tamarob, un festival dédié à la reine qui a inauguré l’âge d’or de la Géorgie.

Bien qu’il n’y ait rien d’autre de particulier à voir de ce côté de la ville, si vous avez le temps, il est agréable de se promener sur la route principale et d’emprunter quelques rues secondaires.

Vous y trouverez des boutiques de lavash de style arménien, des chapeliers, des magasins d’occasion et des barbiers de la vieille école.

Gouter la cuisine meskhète à Akhaltsikhe

On pense que les Meskhètes ont occupé cette région dès le IIe millénaire avant notre ère. De nombreuses familles de cette partie de la Géorgie s’identifient comme Meskhs, parlant leur propre dialecte et observant leurs propres coutumes culturelles.

La cuisine meskhète est excellente. Pour gouter aux spécialités, vous pouvez essayer le restaurant Old Bar ou le tout nouveau Natenadze Wine Restaurant. Assurez-vous de commander quelques-uns des plats locaux.

  • Kachapuri meskhéte : Plat traditionnel géorgien mais en version local ultra croustillant.
  • Apokhtis Khinkali : gros ravioli de viande séchée et salée d’agneau, de bœuf, d’oie ou de canard. La viande ainsi conservée constituait la principale nourriture des soldats. L’Apokhtis khinkali est généralement plus petit que le khinkali normal, mais très nourrissant, alors gardez cela à l’esprit lorsque vous commandez.
  • Batis Shechamandi : soupe à base d’oie
  • Escargots : oui, Samtskhe-Javakheti est connu pour ses escargots, une touche inattendue de la cuisine géorgienne à ne pas manquer !
  • Rdzis Korkoti : grains de blé bouillis dans du lait.
  • Fromage Tenili : fait de fils de lait riche de vache ou de brebis, brièvement saumurés avant d’être pressés dans un pot en argile. Inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, le fromage Tenili se distingue non seulement par son goût exceptionnel, mais aussi par sa technologie compliquée !

Que voir entre Akhaltsikhe et Vardzia ?

Les 12 églises du monastère de Sapara

Accroché à une falaise, le monastère de Sapara jouit d’un emplacement spectaculaire à environ 12 km au sud-est d’Akhaltsikhe. Construit au 9e siècle, il a toujours compté parmi ses moines de nombreuses figures importantes de l’histoire ecclésiastique géorgienne.

À la fin du XIIIe siècle, Sapara devint la propriété de la famille Jakeli, dont le chef, Sargis Jakeli, sut rester en bons termes avec les Mongols, ce qui permit à la région de jouir d’une paix inhabituelle pour l’époque. En vieillissant, Sargis prit les ordres monastiques et changea son nom en Saba. Son fils Beka construisit la plus grande des 12 églises de Sapara dont l’église Sainte Saba, nommée d’après le saint dont son père avait adopté le nom. Cette église est la plus importante de son époque sur le plan architectural. Les fresques du 14e siècle à l’intérieur sont de grande qualité.

Saro et sa forteresse mégalithique

Saro est un petit village qui surplombe le fleuve Koura. Il abrite des vestiges de maisons meskhètes du 7ᵉ et 8ᵉ siècles, en pierres et semi-enterrées. Pour accéder à la forteresse, vous devez entrer dans le couvent. A l’intérieur, les nonnes qui sont très gentilles vous montreront leur petit magasin avec de l’artisanat local et l’église des archanges qui date du 7e siècle.

La forteresse de Saro est située sur une colline surplombant la vallée, offrant ainsi une position stratégique pour surveiller les environs et se protéger contre les attaques. Les murs mégalithiques de Saro, bien que partiellement en ruine, sont impressionnants par leur taille et leur solidité.

Forteresse de Khertvisi

La forteresse de Khertvisi a plus de 2000 ans. Elle est un témoin remarquable de l’histoire militaire et architecturale de la Géorgie, ayant survécu à plusieurs siècles de conflits et de changements politiques. Son architecture solide, avec des remparts massifs, des tours de guet et des bâtiments fonctionnels, reflète l’ingéniosité des constructeurs géorgiens à travers les âges. Elle constitue aujourd’hui un site touristique important, attirant les amateurs d’histoire et d’architecture fascinés par son rôle stratégique et son cadre naturel spectaculaire.

Au même titre que Vardzia, Khertvisi fait partie de la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Khertvisi

Vardzia la plus grande ville troglodyte de Géorgie

Le plus ancien complexe de grottes monastiques de Géorgie, Vardzia, se trouve à 60 km au sud d’Akhaltsikhe et peut être atteint en un peu plus d’une heure de route. Cet endroit n’a pas vraiment besoin d’être présenté car c’est l’un des site majeur de Géorgie. Vous trouvererez plus d’informations dans mon guide dédié ici.

Bière en qvevri chez Amphora beer

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En plus d’abriter certaines des plus anciennes vignes de Géorgie, cette partie du pays est connue pour ses céréales anciennes et son blé endémique. Amphora Beer, à Aspindza, utilise des céréales locales pour brasser de la bière artisanale et contrairement à toutes les autres brasseries de Géorgie, elle utilise des qvevri, normalement réservés au vin, pour faire vieillir ses brassins !

Arrêtez-vous pour une dégustation de six bières et goûtez à toute la gamme de lagers claires et foncées. La Javakhuri Beer, qui tire son nom de la région, est ma préférée. Ils ont également un spa de bière, un restaurant et des chambres d’hôtes.

Fabrique de fromage Tenili

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Le Tenili est un fromage à pâte filée fabriqué à partir de lait de brebis ou un mélange de lait de brebis et de vache. Il est rare et difficile à trouver.

La production du Tenili est un processus artisanal exigeant, nécessitant une grande maîtrise. Après la pasteurisation du lait, celui-ci est coagulé pour former une pâte qui est ensuite travaillée à la main et filée en de fines bandes. Ces bandes sont ensuite trempées dans de la saumure pour l’affinage, un processus qui peut durer plusieurs mois. Il est ensuite conservé dans des petites jarres d’argile.

Le Tenili est une tradition meskhète et il ne reste que quelques familles dans la région qui possèdent encore le savoir-faire pour le fabriquer. Je ne peux malheureusement pas vous partager ces lieux rares car les places sont très limitées. Je peux cependant vous y accompagner.

Le fromage Tenili est considéré comme un produit unique en Géorgie et a été inscrit le 5 Janvier 2014 au Registre du patrimoine culturel immatériel de la Géorgie, en attente d’approbation par l’UNESCO pour être classé patrimoine mondial.

Sur la route du retour par Tsalka

Gorelovka et les maisons des Doukhobors

Plusieurs villages sont disséminés autour de la réserve gérée de Bugdasheni, où les maisons présentent des encadrements de fenêtres et des volets ornés de bleu et de blanc. Ce sont les maisons traditionnelles des Doukhobors, des dissidents religieux russes que leurs croyances ont menés à entrer en conflit avec le gouvernement du tsar et l’Église orthodoxe. Ils ont émigré à Javakheti dans les années 1840. Le plus emblématique de ces villages est Gorelovka, où se trouve une « Maison bleue », très emblématique.

Avant 1990, la communauté doukhobor de Javakheti comptait environ 4 000 personnes. Aujourd’hui, il ne reste qu’une poignée de familles, soit environ 130 personnes. L’histoire de leurs ancêtres et de leur présence en Géorgie du Sud est fascinante. On retrouve d’ailleurs les tombes des premiers colons dans le cimetière du village.

Dans la Russie tsariste, la foi inébranlable des Doukhobors (« lutteurs spirituels ») dans le pacifisme leur a valu une réputation de radicaux. Ils ont notamment brûlé des fusils en signe de non-violence, ce qui a entraîné la déportation de nombreuses personnes en Sibérie.

Couvent de Sainte Nino à Poka

Le lac volcanique de Paravani est un lieu de pèlerinage en soit. Lorsque sainte Nino de Cappadoce est entrée pour la première fois en Géorgie, elle est passée par cette région. Alors qu’elle se reposait au lac Paravani, elle a été témoin d’une apparition divine qui lui a dit de se rendre à Mtskheta pour rencontrer le roi.

À l’extrémité sud du lac, dans le village de Poka, l’église de Sainte Nino, avec son toit en bois usé par les intempéries et sa croix bien dessinée, rend hommage à la sainte. Outre le couvent en activité, le complexe abrite une école paroissiale, une clinique médicale et un atelier d’émail. Les religieuses exploitent également une petite ferme et une boutique de souvenirs.

Leurs créations comprennent du fromage et du beurre faits maison, des confitures, des conserves, des bougies en cire d’abeille, une gamme de crèmes pour le visage et de produits de beauté fabriqués à partir d’herbes et de fleurs locales. Tout est magnifiquement emballé et présenté.

Pétroglyphes de Tikilisa

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Les pétroglyphes de Tikilisa sont un ensemble de gravures rupestres du mésolithique découvert dans les années 1880 et étudiés à l’époque soviétique. La plupart des images représentent des animaux locaux : Cerfs, chevaux, chèvres et poissons. Cela indique que la région était probablement boisée à l’époque.

Le site contient apparemment plus de 100 pétroglyphes, mais seule une demi-douzaine est accessible. Malheureusement, le manque de protection a rendu les pétroglyphes vulnérables au vandalisme.

Mosquée de Tsalka

La mosquée de Tsalka est le point d’intérêt le plus important de la ville. C’est l’une des douze mosquées de Méskhétie. Elle est utilisée par la communauté musulmane adjarienne de la ville, dont la plupart ont émigré ici pour des raisons économiques. Tout comme la synagogue de Gori, la mosquée de Tsalka se trouve à l’intérieur d’une maison ordinaire. De l’extérieur, on ne devine pas qu’il s’agit d’un édifice religieux. À l’intérieur, c’est un kaléidoscope de couleurs vives et de motifs, tous peints à la main par les membres de la congrégation et inspirés par les écrits du Coran.

Jusqu’à 2 000 fidèles de Tsalka et des villages environnants se rassemblent ici le vendredi. Les hommes prient au rez-de-chaussée tandis que les femmes utilisent les galeries à l’étage. Il y a généralement quelqu’un à la mosquée les matins en semaine, qui sera toujours heureux de vous ouvrir les portes et de vous faire visiter les lieux. Veillez à enlever vos chaussures et à vous couvrir les cheveux (femmes) si vous voulez entrer.

Les photos sont les bienvenues, et si vous parlez géorgien ou russe, les sympathiques gardiens vous expliqueront tout dans les moindres détails.

Diamond bridge

Le pont de verre de 240 mètres de long enjambe le canyon d’Edzana. Au milieu du pont, se trouve un café-bar en forme de diamant. À côté, un sentier de 1 800 mètres de long qui vous mènera en toute sécurité jusqu’à une chute d’eau. Vous pouvez également traverser le pont à vélo… Je vous laisse juger avec la photo ci-dessous.

Ouvert du lundi au samedi de 09h00 à 21h00. Comptez 50 GEL par personne pour accéder au pont et 120 GEL pour faire du vélo.

Diamond bridge

Visite privée de 2 jours combinant Borjomi, Akhaltsikhé et Vardzia

Cette boucle complète de 550km sur deux jours vous permettra de découvrir les 3 principaux points d’intérêt de Meskhétie la région du Sud de la Géorgie. Nous voyagerons dans une voiture confortable avec air conditionné.

Nous partirons tôt le matin de Tbilissi pour traverser la région de Javakhétie et atteindre Vardzia en milieu de journée. En chemin, nous ferons une pause à Gorelovka pour voir les demeures d’une ancienne communauté de croyants et nous prendrons une heure pour visiter la magnifique forteresse de Khertvisi.

Après cette mise en bouche, nous descendrons dans la gorge pour arriver jusqu’à la grandiose ville troglodyte de Vardzia. Vous aurez tout le temps que vous voulez pour déambuler dans cette ancienne place forte où a séjourné la célèbre reine Tamar. Il faut compter plusieurs heures pour visiter ce gigantesque complexe, mais je vous garantis que cela sera le plus beau souvenir de votre voyage.

La visite terminée, nous pourrons nous détendre au bord de la rivière ou nous rendre à l’hôtel à proximité pour un dîner bien mérité.

La seconde journée, nous continuons notre boucle en passant par les montagnes de Meskhétie afin de voir les magnifiques paysages. Le but est maintenant d’atteindre Akhaltsikhé pour visiter le fameux château de Rabati. Ici, nous pourrons faire une pause pour goûter à la cuisine régionale dans un restaurant local.

La prochaine étape est Borjomi. Sur place, nous ferons une balade dans le parc pour voir le dôme vert « Seigneurie » qui abrite la source de la célèbre eau minérale. Il est temps de rentrer tranquillement vers Tbilissi.

Vous êtes-vous déjà baigné dans de la bière ? Dites-moi laquelle vous préférez et on s’organise ça chez Amphora beer.

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