Borjomi | Station thermale & parc national

Écrit par Sébastien

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Borjomi est connue dans le monde entier pour son eau minérale saumâtre, mise en bouteille à partir d’anciennes sources volcaniques sulfureuses. En Géorgie, la proximité de la ville thermale avec le parc national de Borjomi-Kharagauli et sa connexion étroite avec la station de ski de Bakuriani ont préservé sa popularité en tant que destination de vacances pendant près de 200 ans.

Voici mon guide de voyage sur la station thermale de Borjomi et toutes les choses à voir, un peu d’histoire et de nombreux conseils.

Temps de lecture estimé : 27 minutes

Brève histoire de Borjomi

Située dans le centre-sud de la Géorgie, dans la région de Meskhétie, Borjomi est une ville d’environ 11 000 habitants. La région a vu le jour au XIXe siècle, lorsqu’elle est devenue une station thermale populaire, avec des pavillons d’eau minérale et des bains médicinaux qui ont séduit la noblesse russe.

Si vous avez déjà entendu le nom « Borjomi », c’est probablement en rapport avec la marque d’eau minérale. L’eau riche en bicarbonate de sodium est mise en bouteille ici depuis 1890 et reste une boisson de choix que l’on trouve dans toute la Géorgie. C’est aussi l’une des principales exportations du pays.

Officiellement, les sources de Borjomi ont été découvertes par des membres de l’armée russe impériale dans les années 1820. Les archéologues ont trouvé des preuves suggérant que les eaux étaient utilisées à des fins médicinales dès le VIIe siècle de notre ère.

Les premiers bains et fontaines ont été construits dans les années 1830 et, selon une plaque dans le parc central de Borjomi, la station a été officiellement créée en 1842. Dans les années 1870, c’était un lieu de villégiature établi pour l’aristocratie russe.

Le grand-duc Michael Romanov, gouverneur du Caucase, et son fils, Nicolas, ont supervisé une grande partie du développement de la ville ainsi que les débuts du commerce de l’eau en bouteille.

En plus d’un approvisionnement apparemment inépuisable en eau gazeuse, Borjomi était louée pour sa proximité avec Bakuriani, une station de montagne qui est aujourd’hui une destination populaire pour les sports d’hiver. Pendant des décennies, les deux villes ont été reliées par le seul chemin de fer panoramique de Géorgie, le Kukushka ou « coucou » en anglais – un train à voie étroite de 37 kilomètres qui a quitté le quai pour la première fois en 1902.

L’une des premières lignes ferroviaires du pays, elle comprend le pont Tsageri-Tsemi conçu par l’ingénieur français Gustave Eiffel. Malheureusement, la Kukushka a été mise en pause pendant la pandémie et n’a pas encore repris ses services.

Lorsque la Géorgie faisait partie de l’URSS, Borjomi est devenu un lieu de retraite pour l’élite du parti. Les manoirs aristocratiques saisis ont été convertis en hôtels et plusieurs autres sanatoriums ont été construits en ville et sur d’autres sources minérales dans les collines entourant Borjomi, notamment à Likani et Tsemi.

borjomi bouteille
La bouteille de gauche est l’originale. Des répliques identiques sont en vente au duty free de l’aéroport de Tbilissi. À droite la nouvelle version.

Borjomi n’a jamais été totalement abandonnée, mais elle a connu des temps difficiles dans les années 1990. Le sort de la ville a commencé à changer avec l’ouverture de plusieurs hôtels haut de gamme, dont le Crowne Plaza en 2016, et la rénovation des bains de soufre du Tsar, alias les piscines de soufre en plein air de Borjomi.

Le centre-ville de Borjomi est divisé en deux par la rivière Mtkvari, la même voie d’eau qui divise Tbilissi. Alors que le côté nord-ouest de la ville est dominé par des appartements plus récents et des bâtiments de l’ère soviétique, l’architecture de la période tsariste survit encore sur la rive opposée.

Des efforts sont actuellement déployés pour redonner à Borjomi une image historique en tant que « ville musée ». Un nouveau musée de l’histoire de Borjomi, un musée de l’héritage industriel, un musée de l’histoire de l’eau minérale et un musée de la cavalerie devraient tous ouvrir leurs portes dans divers bâtiments historiques dans les années à venir.

Il est également prévu de rouvrir le spectaculaire palais Romanov à Likani, qui est malheureusement fermé au public depuis 2019. L’une des nombreuses résidences de la famille Romanov en Géorgie, le palais de Likani a été conçu par l’architecte russe Léon Benois pour le grand-duc Nicolas à la fin des années 1800.

Plan de Borjomi et des environs

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Comment se rendre à Borjomi ?

Par la route en voiture via une location

Je préconise toujours la voiture de location, car elle donne la liberté de s’arrêter en chemin pour visiter d’autres lieux. Comptez environ 2h30 (170km) de Tbilissi, 3h00 (130km) de Koutaïssi et 5h30 (280km) depuis Batoumi. Entre Koutaïssi et Borjomi, vous devez franchir les montagnes et la route est en rénovation depuis des années ce qui crée constamment d’énormes bouchons.

En train

Si vous préférez voyager en train, il existe un service de train quotidien de Tbilissi à Borjomi. Il s’agit de vieux trains électriques, très lents (plus de 4 heures) avec de nombreux arrêts. Les billets ne coûtent que quelques GEL et s’achètent à bord.

Quelle est la meilleure période pour visiter Borjomi ?

L’air pur et les poches de forêt fraîche font de Borjomi une destination estivale très populaire. Par conséquent, juillet et août sont les pires mois pour visiter cette petite bourgade. Le centre-ville est bondé de touristes, les piscines de soufre sont pleines, et les jeeps rugissent en haut des sentiers de forêt. Pour moi, les meilleurs mois sont septembre et octobre quand la majeure partie des touristes sont partis et que les feuilles commencent à jaunir. Le printemps est aussi une bonne saison, mais il arrive qu’il soit pluvieux.

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Que voir et quoi faire à Borjomi et aux alentours ?

Se promener dans le parc centrale

Le parc central de Borjomi où se trouve la source est une bande de verdure au centre-ville. Les principales attractions du parc sont la source d’Ekaterina et l’ancienne usine d’embouteillage. En-dehors de ces points de repère, il y a de jolies tonnelles, des aires de jeux pour enfants et plusieurs restaurants et bars. Sur la gorge étroite de la rivière, un monument à Prométhée apparaît à côté de l’une des plus grandes chutes d’eau. Une impressionnante mosaïque de l’époque soviétique se trouve également à l’intérieur du parc.

En vous promenant sur les sentiers et en traversant les petits ponts, vous pouvez imaginer des ducs et des duchesses se promenant avec leurs chapeaux de vison et leurs parasols. En fait, vous n’avez pas besoin de faire appel à votre imagination : des photos d’archives colorisées à grande échelle, imprimées sur certains des bâtiments du parc, montrent Borjomi à l’époque.

L’entrée principale du parc central Borjomi est fermée par une grille. Les heures d’ouverture sont fixes et vous devez acheter un billet pour entrer.

Heures d’ouverture : 6h-20h tous les jours
Prix du billet : 5 GEL (gratuit pour les enfants de moins de 8 ans)

borjomi

Prendre de l’eau directement à la source Borjomi

On estime à 150 le nombre de sources minérales disséminées à Borjomi, dont une soixantaine sont exploitées. Plusieurs d’entre elles possèdent des fontaines et sont numérotées chronologiquement. La composition minérale spécifique et la température de chacune des eaux sont légèrement différentes.

La fontaine originale de Borjomi se trouve à l’intérieur du parc central, sous un pavillon de verre et de turquoise (photo ci-dessus). Connue sous le nom de source Ekaterina, elle doit son nom à la fille de Yevgeni Golovin, gouverneur du Caucase, qui s’est rendu à Borjomi en 1841 pour des soins de santé.

Entrez dans le pavillon de marbre et vous verrez plusieurs robinets disposés autour de la source principale, qui est recouverte de verre. L’eau coule en continu, soit environ 1 400 litres par jour, directement d’un forage de 193 mètres de profondeur.

L’eau de cette source particulière est chaude avec un goût particulier. Vous pouvez remplir une bouteille gratuitement. Vous trouverez des bouteilles en plastique vides vendues à cet effet dans les magasins de Borjomi. Bien sûr, il est préférable d’apporter votre propre bouteille réutilisable.

Pour être honnête, elle n’a pas le même goût que celle en bouteille, car elle est non traitée. On sent explicitement le fer qui à mon humble avis vient plutôt des canalisations que de l’eau. Je suis peut-être mauvaise langue… Vous vous ferez votre propre avis sur place.

Les eaux de cette source sont réputées être particulièrement bonnes pour le système digestif.

Visiter l’ancienne usine d’embouteillage de Borjomi

En franchissant les portes du parc Borjomi, vous remarquerez un grand bâtiment de deux étages, en pierre et en brique, immédiatement sur votre gauche. Il s’agit de l’ancienne usine d’embouteillage de Borjomi.

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La partie principale du bâtiment abrite un club d’échecs, une bibliothèque et une salle de concert. L’entrée a été réservée à une sorte de petit musée. Il y a une belle fontaine en marbre à quatre becs au centre, et une exposition permanente de photos d’archives disposées en périphérie.

Les bouteilles arrivaient par l’intermédiaire d’une verrerie voisine, créée en 1896. La couleur bleu-vert brevetée du verre a son propre nom : le vert géorgien. Fait assez incroyable, l’eau Borjomi était encore mise en bouteille sur ce site, dans des bouteilles soufflées à la main, jusque dans les années 1950.

L’usine a déménagé avant que la production ne culmine à 400 millions de bouteilles par an dans les années 1980. Cette installation est l’une des deux qui fonctionnent aujourd’hui à Borjomi.

Faire trempette dans les bains de soufre du Tsar

Connu aujourd’hui sous le nom de Bains de soufre du Tsar, cet ensemble de sources thermales en plein air a été aménagé par les Romanov au XIXe siècle. Au milieu des années 2000, les thermes ont été restaurés et modernisés.

Le trio de piscines est situé au cœur de la forêt, près de la rivière, et est alimenté par une source thermale naturelle de sulfure d’hydrogène. Elles sont ouvertes toute l’année, y compris en hiver, mais vous serez peut-être surpris d’apprendre que les eaux ne sont pas si chaudes que cela. La température se maintient à 30-32 °C, ce qui est beaucoup plus doux que les bains de soufre de Tbilissi, par exemple.

Pour se rendre aux bains du Tsar, il faut faire un peu de randonnée. Il est possible d’y aller en voiture, mais je vous recommande vivement de marcher si vous avez le temps.

Tout d’abord, vous devez parcourir tout le parc, soit environ 850 mètres. Après le petit parc d’attractions, le chemin passe des pavés à un chemin de terre, les lumières clignotantes et les cafés bruyants disparaissent, et vous vous retrouvez bientôt au cœur de la forêt.

bains soufre borjomi

Le reste de la piste longe la rivière Borjomula. La piste est marquée par des drapeaux peints et est très facile à suivre, vous ne pouvez pas vous tromper. En cours de route, vous traversez plusieurs petits ponts, chacun avec des décorations différentes.

Le chemin est essentiellement plat, avec quelques légères montées et descentes vers la fin. Le parc est incroyablement luxuriant et envahi par la végétation (et surtout ombragé en été), mais attention, il peut être très boueux après une pluie.

Avec la section pavée du parc et le chemin de terre, vous devez parcourir un total de 3 kilomètres. Il faut compter au moins 30 à 45 minutes pour atteindre les piscines, et donc 2 bonnes heures pour faire l’aller-retour avec des arrêts.

Il y a un droit d’entrée séparé (supplémentaire) pour les piscines, à payer au guichet. Des toilettes et des vestiaires sont disponibles. Les piscines elles-mêmes sont assez petites, donc s’il y a du monde, vous vous sentirez certainement à l’étroit.

Heures d’ouverture : 6h-20h tous les jours
Prix du billet : 5 GEL (gratuit pour les enfants de moins de 8 ans)

Allée Ardasenovski

Une autre marche intéressante connue sous le nom d’allée Ardasenovski, du nom du gérant du domaine de Borjomi en 1850, relie le parc principal au parc Vorontsov sur le plateau. En montant la colline, vous effectuez sept virages, d’où son nom.

Borjomi étant une station thermale, il ne s’agit pas de n’importe quel sentier de randonnée, mais d’un Terrenkura, un itinéraire spécial d’une longueur et d’une inclinaison spécifiques. À l’époque, une personne souffrant d’une maladie cardiaque pouvait se voir prescrire par son médecin une promenade sur l’allée Ardasenovski.

Le chemin fait 1 km et prend environ 35 minutes en aller simple. Lorsque vous arrivez au bout, vous débouchez près de la route principale. Pour retourner en ville, vous pouvez revenir à pied par le même chemin ou prendre un taxi pour descendre du plateau.

Prendre le téléphérique

La région située à l’est de la ville de Borjomi, entre les rivières Koura et Gujaretistskali, est connue sous le nom de plateau de Borjomi. Ce haut plateau est couvert d’une épaisse forêt de sapins et de pins. La route qui serpente le long du plateau va jusqu’à Bakuriani.

Créé en 1962 et rénové en 2005, le téléphérique de Borjomi va du parc au plateau. Il possède toujours ses nacelles de style soviétique. À 15 GEL par personne, aller simple, pour un trajet qui ne dure guère plus de 2 minutes, c’est très cher. Au sommet, il y a une grande roue et quelques restaurants, mais tout est très touristique. À vous de juger si vous souhaitez le faire.

Heures d’ouverture : de 10h à 20h tous les jours
Prix du billet : 15 GEL pour un aller simple

borjomi téléphérique

Visiter le musée Borjomi

En plus d’être l’une des meilleures choses à faire à Borjomi lorsqu’il pleut, le musée local vaut la peine d’être visité même lorsque le soleil brille. Tant que le palais Romanov de Likani reste fermé, le meilleur endroit pour voir des objets de cette époque importante de l’histoire de Borjomi est le musée.

Officiellement appelé « Musée des traditions locales de Borjomi », il est situé dans le « nouveau » quartier de la ville, dans le bâtiment pseudo-gothique de la chancellerie Romanov. Fondé en 1938, le musée couvre un large éventail de sujets, dont la flore et la faune du parc national voisin.

Pour moi, les points forts sont les reliques des Romanov (assiettes, poteries et meubles récupérés dans le palais) et l’exposition sur l’eau minérale Borjomi. J’ai adoré voir les bouteilles et les étiquettes rétro.

Heures d’ouverture : 10h-18h (avril-octobre) & 10h-17h (novembre-mars)
Prix du billet : 5 GEL (30 GEL pour un guide anglais)

Déambuler dans la vieille ville

Dans la vieille ville de Borjomi, il y a de nombreux bâtiments intéressants de style « empire » à ne pas manquer.

Prenons par exemple la très belle gare des trains (station Parki) sur la rue Kostava. À l’ouest de celle-ci, au pied du pont, vous avez la place Kostava. Elle est considérée comme le cœur de la « vieille ville » de Borjomi.

Anciennement connue sous le nom d’Olga, du nom de la sœur du grand-duc Mikhail Romanov, cette place était autrefois l’endroit le plus animé de la ville. Plusieurs jolis bâtiments en brique rouge et en plâtre rose sont rassemblés autour de la place, notamment l’ancien hôtel Central (1890), l’ancien bureau de poste central (1900) et un peu plus loin le future musée de la cavalerie dans le parc Merab Kostava.

Juste avant l’entrée du parc au niveau du rond-point vous pouvez voir la sompteuse villa Firuza (rue Baratashvili), classée monument du patrimoine culturel.

Construite en 1892, elle était à l’origine une résidence d’été privée pour Mirza Riza Khan, un diplomate perse qui a occupé le poste de consul général d’Iran en Russie à Tiflis de 1889 à 1994. La conception du bâtiment mêle des éléments géorgiens, européens et islamiques.

Remarquez les armoiries iraniennes et les inscriptions poétiques en persan, russe et français sur la façade. Les miroirs ornés de style Qajar et les muqarnas du plafond du balcon supérieur, visible depuis la rue, sont particulièrement remarquables. Le nom « Firuza » fait référence à la nuance de bleu particulière qui orne la façade.

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Enfin, au croisement entre les rues Jorjadze et Merab Kostava, il y a une maison jaune que les locaux appellent la maison au miroir. Celle-ci est une réplique du manoir qui se trouvait là depuis 1897. Sur l’un des murs, le propriétaire avait mis un miroir pour que les passants puissent se voir. Assez rare pour l’époque, ce petit artifice a rapidement rendu la maison célèbre.

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Goûter aux friandises locales

Il n’est pas surprenant que les habitants de Borjomi aient trouvé un moyen astucieux d’utiliser les pommes de pin pour confectionner des friandises. La confiture de pommes de pin est une spécialité de la région. Les pommes de pin sont récoltées à la fin du printemps lorsqu’elles mesurent de 1 à 3 centimètres de long et sont bouillies avec du sucre. Le produit fini est réputé avoir des effets bénéfiques sur l’immunité et être un remède contre l’asthme. Vous trouverez ces confitures de pommes de pin et le long de la rue du 9 avril.

Un autre produit célèbre des Borjomi est le pisis kevi, un chewing-gum naturel fabriqué localement à partir de résine de pin. Il a un goût unique de pin et est censé être un agent antibactérien naturel.

Grimper une forteresse pour avoir une vue

La forteresse de Peter est un château médiévale située près de Borjomi. Surplombant la rivière Mtkvari sur une falaise isolée, elle faisait autrefois partie d’une chaîne de fortifications comprenant également le château de Gogia. Les deux forteresses jouaient un rôle stratégique dans la protection de la région, les gardes ayant l’habitude d’utiliser des feux de joie pour s’avertir mutuellement de l’approche d’un ennemi.

Bien que la forteresse de Peter soit aujourd’hui délabrée, des parties du mur et quelques bâtiments épars sont restés intacts. Il y a deux façons d’atteindre le château, qui peuvent toutes deux être assez difficiles. La première route traverse le pont sur la rivière Mtkvari (Koura) depuis le parc de Likani avant de suivre un sentier étroit et rocailleux. La seconde part de Likani, près de la ligne de chemin de fer, traverse une forêt de conifères et s’engage sur un sentier rocailleux. Dans les deux cas, bonne chance !

forteresse de Peter
Forteresse de Peter vue du ciel pour que vous compreniez la difficulté

Bien qu’il soit aujourd’hui en ruines, le château de Gogia est facilement accessible depuis Borjomi, une escapade aventureuse qui offre une belle vue sur la ville. Situé sur une colline proéminente au nord-ouest de Borjomi, le château se trouve à environ 2 kilomètres de la ville et offre une promenade agréable, bien qu’elle puisse être un peu raide à certains endroits, selon le chemin emprunté.

forteresse d'Atskuri

Un troisième forteresse est mieux conservé et se trouve à quelques kilomètres au sud de Borjomi sur la route d’Akhaltsikhé. La forteresse d’Atskuri est facilement visible de loin, l’accès au site est assez difficile et nécessite de grimper sur une surface escarpée. Si seules les ruines de ce magnifique site ont été préservées, il n’en demeure pas moins une destination de choix pour les touristes souhaitant sortir des sentiers battus en Géorgie.

Trouver un sanatorium soviétique

Si vous aimez les mosaïques, vous ne devez absolument pas manquer celle-ci. L’une des plus belles mosaïques de l’ère soviétique de toute la Géorgie se trouve à proximité de Borjomi, dans la station thermale de Likani, beaucoup plus petite. Créée dans les années 1970 par un artiste dont le nom est malheureusement tombé dans l’oubli, elle se compose d’immenses panneaux colorés qui entourent les quatre côtés d’un bâtiment rectangulaire. Les motifs font référence à différentes industries locales et à d’autres thèmes soviétiques, comme les fusées et les bateaux.

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Photo : Andrea Kalinová

Anciennement le Sanatorium « Mountain Valley », le bâtiment principal a été réaffecté et est aujourd’hui un immeuble d’appartements où vivent de nombreuses familles.

Autre monolithe de l’ère soviétique, cette fois dans le centre de Borjomi, l’ancien Sanatorium Tbilisi est beaucoup plus inoffensif.

Le monastère vert

Le monastère de Chitakhevi, connu sous le nom de monastère vert (Mtsvané en géorgien), est situé dans un ravin pittoresque et paisible, à environ 15 km de la ville thermale de Borjomi. Sa fondation est associée à deux disciples du grand chef spirituel, Saint Grégoire de Khandzta, et à leur arrivée dans les gorges de Borjomi, province historique de Tori, dans les années 830.

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Le monastère vert a été abandonné peu après la conquête de la région par les Ottomans, au milieu du XVIe siècle. Au fil du temps, les bâtiments monastiques sont tombés en ruine. Ils ont été nettoyés et restaurés dans les années 1980, et depuis 2002, les moines sont revenus y habiter.

Faire de la randonée dans le parc national de Borjomi-Kharaguali

Il existe 9 sentiers de randonnée balisés dans le parc national de Borjomi-Kharaguali, dont le populaire St. Andrew’s Trail, une randonnée de 4 jours de 54 km qui suit les traces de l’apôtre André et traverse tout le parc du nord au sud.

Les sentiers les plus faciles sont entièrement balisés. Ils vous permettront de découvrir certains des plus beaux paysages du parc national de Borjomi-Kharagauli, notamment les forêts vallonnées à feuilles persistantes et des pics montagneux surplombant les gorges de Kvabiskhevi.

Notez que vous devez obtenir un permis de sécurité (gratuit) auprès du bureau d’administration du parc national à Borjomi avant de partir.

Le palais des Romanov | Villa Likiani

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Malheureusement le somptueux Palais Romanov appelé aussi Villla Likani est fermé depuis plusieurs années pour des travaux de restauration qui n’en finissent plus… Toute la zone est clôturée et surveillée par des agents de sécurité.

Le train Koukoushka

Le chemin de fer Koukoushka de Borjomi à Bakuriani ne fonctionne plus depuis sa suspension au printemps 2020. Actuellement, il n’a toujours pas redémarré.

S’il est regrettable que deux des plus grandes attractions de Borjomi soient fermées, cela montre bien la motivation des autorités à redonner à Borjomi sa grandeur perdue.

Un bon restaurant à Borjomi ?

Commençons par là où il ne faut pas aller. Pesvebi est un endroit que de nombreux bloggers recommande. Pour moi, c’est une honte. Très largement surévalué, ils ont mis 20 minutes à nous servir un verre de vin et du thé. Je n’ai pas pu boire une seule goutte de leur vin tellement il était imbuvable et je dirais même infâme. On aurait dit un rouge mélangé avec de l’eau et une tonne d’aspartame. C’est triste pour la Géorgie qui a des vins d’exception.

Le second restaurant où il ne faut pas aller : Café Iggy
Service désastreux… Sur le pouce, tu demandes à la serveuse des pommes de terre rissolées, plat traditionnel et ultra basique en Géorgie. Elle me répond qu’ils n’ont pas ce genre de chose. En ouvrant le menu, tu trouves des frites et 2 types de pommes de terre rissolées… Apparemment, la serveuse n’était pas au courant du contenu du menu. À part ça, le steak de porc est aussi dur que du béton…

Voilà mon expérience culinaire est une catastrophe et pourtant je ne suis pas difficile.

Par conséquent, je vous invite à considérer le Café Tourist. Cet humble établissement ressemble davantage à une salle à manger familiale qu’à un restaurant. Il est très populaire auprès des touristes, à la fois pour son service amical et pour son décor unique. Inka peut également être une alternative masi c’est plus un café qu’un restaurant.

Malheureusement, je n’ai, pour le moment, rien trouver qui soit vraiment intéressant.

Visite privée de 2 jours combinant Borjomi, Akhaltsikhé et Vardzia

Cette boucle complète de 550km sur deux jours vous permettra de découvrir les 3 principaux points d’intérêt de Meskhétie la région du Sud de la Géorgie. Nous voyagerons dans une voiture confortable avec air conditionné.

Nous partirons tôt le matin de Tbilissi pour traverser la région de Javakhétie et atteindre Vardzia en milieu de journée. En chemin, nous ferons une pause à Gorelovka pour voir les demeures d’une ancienne communauté de croyants et nous prendrons une heure pour visiter la magnifique forteresse de Khertvisi.

Après cette mise en bouche, nous descendrons dans la gorge pour arriver jusqu’à la grandiose ville troglodyte de Vardzia. Vous aurez tout le temps que vous voulez pour déambuler dans cette ancienne place forte où a séjourné la célèbre reine Tamar. Il faut compter plusieurs heures pour visiter ce gigantesque complexe, mais je vous garantis que cela sera le plus beau souvenir de votre voyage.

La visite terminée, nous pourrons nous détendre au bord de la rivière ou nous rendre à l’hôtel à proximité pour un dîner bien mérité.

La seconde journée, nous continuons notre boucle en passant par les montagnes de Meskhétie afin de voir les magnifiques paysages. Le but est maintenant d’atteindre Akhaltsikhé pour visiter le fameux château de Rabati. Ici, nous pourrons faire une pause pour goûter à la cuisine régionale dans un restaurant local.

La prochaine étape est Borjomi. Sur place, nous ferons une balade dans le parc pour voir le dôme vert « Seigneurie » qui abrite la source de la célèbre eau minérale. Il est temps de rentrer tranquillement vers Tbilissi.

Avez-vous déjà goûter l’eau Borjomi ? Qu’en pensez-vous ? Partagez vos impressions ci-dessous.

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